La population est réticente à demander des comptes aux élus étant donné que ce sont ses votes qui s’y reflètent directement ou indirectement. D’autre part, le Parlement n’éprouve aucune redevabilité envers les électeurs pour, au moins, faire véhiculer les valeurs et les engagements formulés lors de la campagne électorale. Le parlementarisme est encore faible à Madagascar et fait l’objet d’un changement perpétuel dans sa recherche de la démocratie représentative.