Nous n’avons pas été vernis pour l’année 2020. Censée être notée vingt sur vingt, cette année qui s’achève, a laissé...
Chroniques

Le chemin de l’école
Contrairement à ce que l’on a tendance à penser, l’éducation, dans le sens large du terme, a été au centre des préoccupations de nos gouvernants. Certes, certains d’entre eux étaient davantage préoccupés à satisfaire les desiderata des maîtres Fram à intégrer dans la fonction publique, dans une logique purement électoraliste perdante, ou à mater avec force et vigueur toute velléité de grèves parmi le corps enseignant ; que de s’atteler à mettre en route une politique éducative qui tiendra… la route.

L’éducation détruit le statu quo
La plus grande crise de Madagascar n’est pas la pauvreté, ni la corruption, ni le manque de perspectives économiques, ni la façade politique qui trouve son expression dans les hauts et les bas des rapports de force.

Défaite de l’indépendance
«Année magique». 1960 est l’année du destin. Au sortir de la Seconde guerre mondiale qui a vu bon nombre de ses enfants combattre auprès de leurs mères patries et servir de chair à canon, l’Afrique aspirait légitimement enfin à l’indépendance, dans un mouvement global mondial d’émancipation. Oui au XXe siècle, de nombreux pays étaient encore asservis par des puissances coloniales. Ce passé est récent, à l’échelle de l’humanité, mais nous semble déjà si lointain.

La fanfare finale pour la Grande Dame
Le Coronavirus ? Mais oui ! la migration ? Bien sûr. La dette publique ? Toujours. Le changement climatique ? Sans doute. Tout préoccupe les Allemands en 2020. Mais aucun autre sujet n’a causé autant d’incertitude en Allemagne que la situation précaire de l’Union Européenne. L’Europe est-elle solidaire ?

Coronavirus : porteur de cercueil de la globalisation ?
Personne n’aurait pu imaginer que les secousses sismiques dues à la crise du Covid-19 seraient aussi graves. Y aura-t-il une...

L’urgence après l’urgence
La crise sanitaire est une (nouvelle) occasion d’augurer des changements, des vrais. Partons de la base. Après avoir tâtonné dans son approche, le président de la République a décidé de recentrer sa stratégie autour des fokontany, à travers les comités loharano.
Reférendum ? Reférendum !
Après les trois rounds d’élections, l’équilibre politique du pouvoir à Madagascar a été réorganisé. Alors que l’opposition doit retrouver des...
Quel prix à payer pour l’Émergence ?
Les campagnes électorales sont comme la guerre : la vérité meurt en premier. Des promesses de grandes victoires sont faites...
Tanà vaut bien une masse
Antananarivo est dans une situation de détresse. Peut-être ne le voyons-nous pas parce que nous sommes tellement habitués au laxisme,...

Pas de « remondada »
Ils ont remporté le match aller. Nous allons triompher au retour », avait promis le parti Tim. Le parti de Marc...

Panem et circenses : cela suffit-il ?
Madagascar, juillet 2019 : après la présidentielle, le nouveau gouvernement travaille sans rencontrer de difficultés majeures pour la réalisation des premiers chantiers de son plan de travail en vue de l’émergence du pays. Les élections législatives ont connu peu d’irrégularités et ont accouché d’un résultat net.

Dépités de Madagascar
Que retiendra-t-on de la précédente législature ? Des scandales en cascade, des esclandres, la violence verbale… Au milieu de cette tempête, certains députés essayent tant bien que mal d’accomplir leur mission mais ils sont éclipsés par les mauvaises pratiques de leur compère.

Un sondage, pour quoi faire ?
Un sondage réalisé avec une rigueur scientifique est un thermomètre efficace au service de la société, surtout à Madagascar où les partis politiques et leurs leaders croient être les dépositaires de la vérité en parlant au nom du vahoaka.

Donnons la chance aux enfants malgaches de construire eux-mêmes leur identité culturelle
Plus de 80% des Malgaches ne parlent que le malgache et plus de la moitié sont des jeunes de moins de
10 ans.

Franche Afrique
Tandis que nos yeux restent rivés aux rumeurs et aux futilités des réseaux sociaux, l’Afrique avancera. Espérons que, quand nous décrocherons, il ne soit pas trop tard.

La compétitivité passe aussi par une identité compétitive
Madagascar pourrait renaître de nouveau, à travers une nouvelle identité, une identité forte et compétitive.

La ZLEC, une opportunité pour l’industrialisation de l’Afrique
Pour le moment, les pays africains ne commercent que très peu entre eux. Comme jadis sous l’emprise du colonialisme, ils restent dépendants du Premier monde.

Une autre politique est possible pour changer la vie des Malgaches
Nombre d’initiatives se transforment en actions stériles ne faisaient qu’enfanter une tragédie pour les ménages et les forces productives. Toutes les formes de relations sociales et des affaires antérieures de l’État sont démolies.

Bon damné
2017 est une année historique, assurément. Mais ce sera pour de mauvaises raisons. Les bonnes nouvelles ne pèsent pas bien...

Oui, le monde à l’envers pour l’ « envers du monde »
Pour la plupart, faire de la politique c’est rejoindre un star-système, employer le pouvoir politique pour faire des affaires, pour le paraître et, quelquefois, pour pouvoir enfin se venger de quelque chose ou de quelqu’un dont personne n’a encore idée.

Libérer l’Afrique (et son potentiel)
Quel genre de transformation économique pour l’Afrique ? La réponse semblerait bien évidente, mais la concrétiser à travers des programmes de développement est loin d’être évident. Aujourd’hui, l’économie africaine se résume essentiellement à l’agriculture, à l’exploitation des ressources naturelles – notamment minières – et à la prédominance du secteur informel. De nombreux pays du monde se « servent » en Afrique, mais sert-elle le reste de la planète ?

Ambition et vitesse : à quand l’indépendance économique ?
Quelques jours avant la fête nationale, la Présidence avait publié dans plusieurs journaux un article intitulé « souveraineté économique ». On y annonçait qu’on devait « finir avec la dépendance [économique] et la mendicité. »

Prélude : le lièvre ou la torture
Pourquoi tout ce ramdam autour de l’industrialisation ces dernières années ? C’est l’une des voies les plus rapides qui mènent au développement, tout simplement. Nous qui nous délectons de la culture du copier-coller, pourquoi ne pas copier les meilleures pratiques dans ce sens ?

Prélude : État d’ivresse
L’État Providence se reconnaît par les services qu’il offre à ses citoyens, notamment dans le domaine social. Il est soucieux du bien-être général. Quant à l’État voyou, il ne respecte pas les lois internationales les plus élémentaires. Dans ce classement très officieux, Madagascar pourrait se glisser dans la catégorie de l’État d’ivresse. Des dirigeants enivrés de pouvoir officient à sa tête, avec des élus peu enclins à remplir leur fonction élémentaire.

Prélude : Marc dépossédé
À environ une année de la présidentielle, Ravalomanana prend ses… marques. Il a donc fallu près de quatre ans pour qu’il constate que le pays avance difficilement et pour qu’il se positionne enfin.

Pour une nouvelle approche de la réconciliation nationale
Nous vivons dans un monde de violence multiforme qui favorise la montée de l’extrémisme ainsi qu’un mouvement de repli sur soi. Dans les pays sous-développés, tels que Madagascar, la déception et le découragement gagnent du terrain. Conséquences : les gens deviennent de plus en plus individualistes et de moins en moins citoyens/sujets.

Pour un usage citoyen d’internet et des nouveaux médias
L’on se rend compte aujourd’hui que le nouveau monde de l’information a déjà changé notre vie. Mieux, il modifiera des aspects fondamentaux de la vie : santé, shopping, éducation, enseignement, etc. dans le futur. Néanmoins, l’impact de ces nouveaux médias est encore modeste dans notre pays, comparé à ce qui nous attend dans les prochaines années.

2018 : bataille d’idées ou concours de beauté ?
Cette apathie citoyenne pourrait s’expliquer par l’absence d’un véritable choix en politique. Les partis politiques sont souvent dépourvus de programmes, d’idéologies, de projets de société les différenciant les uns des autres. Tout le choix politique se réduit au candidat, sa personnalité et son charisme, et la promesse mise en avant de « développer » Madagascar.

Des bulles en effervescence
Signant ses planches Rwt, Andriatsihoarana Raoto se passionne pour l’univers des dessins depuis son enfance, avec un certain sens cartésien, car il est mathématicien de formation. Autodidacte, il a un faible pour le manga, la bande dessinée nipponne, et la culture orientale en général. Amateur de culture pop, il plaide pour l’utilisation en tant que médium de la bande dessinée. Il est à la tête de l’association Tantsary depuis 2015, après le décès tragique de Ramika.

Bloc-note: changer, se dépasser
Les acquis de 2016 placent 2017 sous les meilleurs augures. Malgré la déferlante version malgache de l’afro-pessimisme, savamment entretenue par une partie des médias dominants de la capitale, les trois grandes réunions internationales qu’étaient la session de l’Assemblée parlementaire francophone, le Sommet du Comesa et celui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se sont déroulées dans les meilleures conditions suivant le principe édicté par le Président de la République.

Quelle politique commerciale pour l’industrie malgache ?
Dans une interview parue dans Midi Madagasikara, le sénateur Mourad Abdirassoul réclamait un « protectionnisme intelligent pour nos industries locale ». C’est une revendication remarquable. Il n’y avait pas si longtemps, le terme de protectionnisme était une expression sacrilège dans un monde dominé par les idées libre-échangistes.

Madagascar, insulaire et enfermé
Le changement est un processus qui est difficile à mettre en route sous nos latitudes. Cette remarque peut être assimilée à un raccourci, mais elle comporte son lot de vérités. La plupart des Malgaches ne sont pas très ouverts au changement. Ils sont réticents concernant d’éventuelles mutations dans leur vie, dans leur pratique ou dans leur mode de gouvernance. Plusieurs raisons expliquent cette circonspection face à un phénomène irrémédiable.

De la culture d’assistanat vers la culture entrepreneuriale
La première question à se poser est de savoir la légitimité de l’acte entrepreneurial au pays, sa désirabilité et sa faisabilité. L’observation de la vie sociale montre que la réussite pour le Malgache est illustrée par la personne qui a fait beaucoup d’études, de préférence à l’étranger, et qui gravit les échelons dans un corps de métier considéré comme bien vu dans la société (médecin, juge…).

L’art est mort, vive l’art
Il est temps de dissocier l’art de la chanson à Madagascar. Malgré la profusion de nouveaux titres, la musique est à l’agonie. Et pourtant, la communauté des chanteurs malgaches gonfle en nombre chaque jour, alors que les artistes-chanteurs sont quasi inexistants.

Relever le défi de l’industrialisation
L’industrialisation inclusive et durable » était le thème du dernier sommet du Comesa qui s’est tenu à Madagascar. Ceci montre une fois de plus que l’industrialisation est sortie de la tour d’ivoire des universités du continent et qu’elle est comprise comme une nécessité au plus haut niveau des dirigeants africains.

Sommes-nous des citoyens modèles ?
Avant de répondre à la question, permettez-moi d’abord de définir brièvement ce qu’on entend par citoyen et ce qu’on entend par modèle. Le citoyen est une personne qui est en connaissance de ses droits et devoirs envers la nation (chacun est redevable envers la nation et vice-versa).

Blog: pays cherche cours de culture générale
La pauvreté n’explique pas tout. D’autant plus que le financement des Organisations non gouvernementales (ONG) s’avère être un tonneau des Danaïdes. Tout le monde cherche un emploi au lieu d’en créer par manque de culture entrepreneuriale. On vote, non pas pour une idée, mais contre quelqu’un parce que c’est ce qui reste de notre culture démocratique.

Société si vile?
Les institutions – leurs fonctionnements et les personnes qui les administrent – ne sont que l’image fidèle de la société dans laquelle elles existent. En effet, nous tolérons des agissements et des manières de faire à chaque sphère de la société car nous y trouvons un quelconque profit ou parce que nous nous identifions indirectement à la pratique, aussi controversée soit-elle.